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BRANT Sebastian

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Hommage - 500 ans après sa disparition –

Quoi de plus actuel que les dérives morales jusqu’à de folles entreprises. Considérons que ce que d’aucuns appellent trop facilement « folie » soit un limbe de mauvaise inspiration que nous portons tous en nous. N’est-il pas plus juste d’écarter toute idée d’aliénation qui permettrait de se distancier de ceux que l’on appelle « fous » ou tout simplement de ce qui nous semble fou en certains comportements ? Les textes du Narrenschiff du juriste Sebastian Brant nous touchent ainsi bien de plus près et se mettent au diapason de la réalité contemporaine lorsqu’on y voit une « Embarcation des insensés ».

L’auteur :

Si le Narrenschiff est l’ouvrage le plus connu et par lequel Sebastian Brant, né en 1458 à Strasbourg dans un milieu plutôt modeste, demeure immortel, il n’est pas le seul, ni celui qui a fait la réputation de son auteur en son temps. Après des études à Sélestat, Sebastian Brant a rejoint Bâle en 1475 où il décroche un doctorat de droit canon et civil en 1489. Il y enseigne le droit et la poésie. Brant a traduit en vers allemands les distiques de Caton et les fables d’Esope - deux siècles avant la parution des fables de Jean de La Fontaine -. Il a également, entre autres écrits politiques et ouvrages de poésie religieuse où il s’illustre en « moderne », publié des ouvrages de droit comme « Der richterliche Klagenspiegel » ainsi qu’un manuel rédigé en latin et destiné à ses étudiants ; « Expositiones sive declarationes omnium titulorum iuris tam civilis quam canonici » (explication des titres des codes civils et canonique). De son vivant cet ouvrage de référence était largement plus de fois réédité que « Das Narren schyff » qu’il publiait chez l’imprimeur Bergmann d’Olpe à Bâle le 11 février 1494, en pleine « Fàsenàcht » et qui paraît au courant de la même année à Strasbourg sous le titre « Das nüv Schiff von Narragonia ». Brant reviendra s’installer à Strasbourg en 1500 où il occupe des fonctions municipales importantes. Il y décède en 1521, le 10 mai - il y a précisément un demi-millénaire -, à l’âge de 63 ans.

Suite dans D’Heimet 237 p.7-8

Sebastian Brants Bestseller « DAS NARRENSCHIFF »

1494, etwa 50 Jahre nach Erfindung des Buchdruckes, verliess das «Narrenschiff» des Strassburgers Brant die Druckerpresse. Noch nie bis dahin hatte ein Buch in deutscher Sprache einen derart durchschlagenden Erfolg. Sehr schnell verbreitete es sich über ganz Europa. 1494 in Basel erschienen, erlebte das Narrenschiff noch im selben Jahr einen Nachdruck in Strassburg. Bereits 1497 erschien eine niederdeutsche Übertragung «Dat Narrenschypp» und in der Folge kamen englische, französische und lateinische Übertragungen heraus. Sogar im eigenen Lande blieb Brant kein Unbekannter und der Spruch «Keiner ist Prophet im eigenen Lande» trifft nicht auf ihn zu. Einflussreiche Elsässer haben das Werk gewürdigt. Geiler von Kaysersberg, der berühmte Münsterprediger und Freund Brants, hat in 146 Predigten das Narrenschiff auf der Münsterkanzel behandelt und ausgedeutet. Jakob Wimpfeling, der Schlettstädter Humanist, empfahl das Werk als Schullektüre, da es, wie er schreibt, in deutscher Sprache überhaupt kein Buch gäbe, das diesem gleichkäme. Seltsamerweise ! das Buch das keinem zu Gefallen redete, gefiel allen. Den Humanisten gefielen die vielen Zitate aus Vergil, Ovid und den Kirchenvätern ; den gebildeten Bürgern, die volkstümliche, oft derbe Sprache ; und der Masse der Analphabeten, die ansprechenden Bilder.

Suite dans D’Heimet 237 p.8 - 11


Date de création : 18/03/2021 11:15
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